« Car Dieu nous a sauvés, il nous a appelés à une vocation sainte, non pas à cause de nos propres actes, mais à cause de son projet à lui et de sa grâce » (2 Tim 1, 9a)
Dieu nous sauve en son Fils Jésus, mais il nous demande de prendre notre “part des souffrances liées à l’annonce de l’Évangile”. Nous ne pouvons nous sauver du Mal seuls, mais seulement avec Jésus, premier de cordée et Parole de Dieu.
Jésus découvre à ses trois apôtres son être d’éternité en anticipation à sa passion, sa mort et sa résurrection. Il demande de n’en parler à personne ; et nous aussi aujourd’hui, fidèles à la tempérance, faisons nôtre ce message, l’intériorisant et passant ainsi du contenu de la cruche à sa réalisation.
En effet si nous parlons de Dieu, de son Évangile et de ses enseignements, nous le faisons immanquablement par la mise en pratique de sa Parole. Car ce que nous avons reçu, nous le transmettrons, non seulement par une parole désinvolte, voire une attitude inappropriée, mais par notre ferme volonté d’exalter le bien, et le juste usage de sa vérité.
Jésus nous sauve par sa mort, et sa mort nous ouvre le vrai chemin, celui qui conduit à la vérité de Dieu.