« Il y avait aussi l’arbre de vie au milieu du jardin, et l’arbre de la connaissance du bien et du mal » (Gn 2, 9b)
Dieu a créé l’homme et la femme par besoin d’aimer. Il a donné ainsi corps et vie à son Amour, son être même, son être total, en faisant d’eux une icône. Cet amour s’élève comme un arbre au centre de la création, un arbre qui est vie, qui protège, qui rassure, un arbre dont on peut déjà dire qu’il appelle à la confiance, sachant qu’un jour il prendra forme de croix, confiance en l’amour, source du salut.
L’arbre du milieu du jardin appelle ainsi l’homme à la prudence, c’est-à-dire à la mise en acte de sa propre sagesse en voyant comme en un miroir le bien qui vient de Dieu, aiguisant ainsi sa confiance en lui. C’est en Dieu seul et par lui seul que l’homme peut prendre conscience du mal, – le péché – et, par conséquent, s’ouvrir au bien, – l’amour –.
L’arbre de vie a tué la mort et l’arbre de la connaissance a engendré le salut, invitant ainsi à la confiance en Dieu.